Tout droit sorti des studios A24, The Lighthouse déboule enfin ! Plus de four ans après The Witch, Robert Eggers revient avec un celluloid tout aussi étrange, centré sur ii gardiens de phare.
Présenté à Cannes, Deauville et au festival TIFF, on attendait beaucoup de ce nouveau celluloid de Robert Eggers. Après une proffer pleine de radicalité en 2015 avec The Witch, le réalisateur brain abreuve encore une fois d’inspirations mythologico-fantastiques avec The Lighthouse. Mené par Robert Pattinson et Willem Dafoe, tourné en noir en blanc avec un ratio de 1:nineteen:ane, on tient une des propositions cinématographiques les summation singulières de fifty’année !
Dans les années 1890, deux gardiens de phares viennent relever 50’équipe précédente sur un îlot éloigné des terres (lieu unique du film, où fifty’action évolue entre le phare, une cabane et le rivage rocailleux) . Ils vont devoir y rester quatre semaines mais la tempête empêchera le bateau de venir les chercher. S’ensuivra une longue plongée vers la folie, au moment où ces ii personnages cacheront chacun leurs motivations et secrets.
Si fifty’intrigue globale et la fin n’aura pas de grande surprise quand on connait les inspirations de Eggers (Prométhée et Protéus) ou encore son précédent cinema, The Lighthouse est captivant de bout en bout. De son design d’introduction brumeux et magnifique jusqu’à son terminal ésotérique, on a affaire à un vrai celluloid d’auteur maîtrisé.
Une merveille visuelle d’un autre âge
Tourné avec des objectifs vieux de près d’un siècle, le noir & blanc de The Lighthouse flatte la rétine via des plans méticuleusement composés. La photographie de Jarin Blaschke en 35mm est d’une netteté absolue, offrant des panoramas marins dignes d’Eisenstein et une utilisation des effets de lumière proprement saisissante.
C’est elementary, on est en fascination constante tout au long du métrage, qui a souvent des airs de conte noir d’un autre temps. Une superbe réussite ni addition ni moins, dévoilant par ailleurs quelques plans oniriques ou cauchemardesques semblant tout droit sorti de légendes marines (sirènes) voire Lovecraftiennes (joyeusetés dotées de tentacules).
The Lighthouse brille évidemment pour la qualité de ses acteurs. Willem Dafoe est irrésistible en capitaine Achab bougon, porté sur la boisson et les inepties (les saillies burlesques du cinema sont souvent liées à son personnage, on notera un monologue savoureux de presque 2 min). Du thou acting !
Quant à Robert Pattinson, il livre sans aucun doute une de ses meilleures performances (avec Good Time et High Life) en campant un individu peu locace au passé trouble, qui lentement implosera dans des proportions démoniaques. Un duad qui porte le film à merveille tout simplement !
Une lumière de phare presque sans zone d’ombre
Le récit est globalement d’une fluidité exemplaire, avec un opinion d’étrangeté, de tension sourde permanente qui captive. La musique de Mark Korven, anxiogène à souhait, et le sound blueprint (le boy strident et rugissant des machines du phare) participent grandement à la construction de cette ambiance. On pourra peut-être regretter un last, certes réussi, mais plutôt attendu (d’aucun pourrait même parler de scolaire et appliqué).
Reste que The Lighthouse est un film complètement cohérent dans sa fabrication autant que boy fond. Traitant à la fois de la solitude, la status humaine, de luttes de pouvoirs, de masculinité, de regrets enfouis et des fautes du passé, Robert Eggers signe un cinema d’une efficacité et d’une originalité admirable. Allié à à un twosome d’acteurs impérial et un visuel millimétré de toute beauté, The Lighthouse prône fifty’originalité en étant à contre-courant des carcans de l’industrie actuelle. Et c’est la seule raison à donner pour voir cet OVNI.